Les différents cas d’accord du mot « arrière » selon ses différentes natures grammaticales

Image annonçant l'écriture de "arrière" dans l'expression "arrière-grands-parents"

Le mot arrière se distingue par sa capacité à revêtir différentes natures grammaticales, ce qui entraîne des variations dans les cas d’accord de ce mot.

  1. Arrière peut tout d’abord être adjectif, mais adjectif invariable :

Lorsqu’il est utilisé comme adjectif, arrière qualifie souvent une position postérieure par rapport à un objet ou une personne. Par exemple, nous parlons de « roues arrière » pour désigner les roues fixées à l’arrière d’un véhicule, ou de « siège arrière » pour indiquer les sièges à l’arrière d’une voiture, ou encore de « pattes arrière » d’un animal et de « points arrière » en couture.

Dans tous ces cas, comme vous le constatez, arrière est invariable, bien qu’adjectif.

  1. Arrière peut aussi être adverbe :

Arrière peut également fonctionner comme adverbe, c’est-à-dire qu’il va modifier un verbe pour exprimer un mouvement ou une direction vers l’arrière. Par exemple, lorsque nous disons « se pencher en arrière », arrière indique le mouvement de recul ou de déplacement vers la partie postérieure. On le retrouvera sous cette forme d’adverbe dans des expressions comme « avoir le vent arrière », « regarder (ou rester) en arrière », « faire machine (ou marche) arrière ».

Là encore, en tant qu’adverbe, arrière sera invariable.

  1. Arrière peut également être un nom :

Lorsqu’il est utilisé comme nom, arrière désigne généralement la partie postérieure d’un objet ou d’un être vivant. Il est alors précédé d’un déterminant, singulier ou pluriel (l’, les, un, des, nos, ses, etc.), et s’accorde donc au pluriel. On pourra parler des arrières dans les sports d’équipe, des arrières de véhicules ou dans l’expression « protéger ses arrières ».

Lorsque arrière est employé comme nom, il peut donc être accordé au pluriel.

      4. Arrière peut être une préposition :

Utilisé comme préposition, arrière indique une relation spatiale de positionnement à l’arrière d’un objet ou d’une personne. Par exemple, lorsque nous disons « se tenir à l’arrière de quelqu’un » ou « être assis à l’arrière de la salle ».

Là encore, arrière restera invariable, puisque toujours employé au singulier.

  1. Enfin, arrière peut être une interjection :

Nous l’employons alors pour arrêter le mouvement de quelqu’un et surtout dans le but de le faire reculer, en nous écriant simplement : « Arrière ! ».

Cette fois encore, il n’y aura pas lieu d’accorder.

Conclusion :

Le mot arrière illustre parfaitement la capacité de la langue française à jouer avec les différents rôles grammaticaux d’un mot pour exprimer une gamme de significations variées. En tant qu’adjectif, nom, adverbe, préposition ou interjection, arrière nous permet de décrire des positions, des directions ou des relations spatiales à l’opposé de l’avant.

Et l’on retiendra que seul son emploi sous forme de nom (donc précédé d’un déterminant) accepte l’accord au pluriel.

Dans tous les autres cas, arrière demeure invariable.