Le n° 200 du Jeu du jeudi !

Annonce jeu du jeudi n° 200

Chaque semaine depuis maintenant presque 4 ans, le jeu du jeudi vous propose sur Facebook (et depuis moins longtemps également sur Instagram) de retrouver des erreurs authentiques, trouvées dans divers articles et diverses parutions.

Ce jeudi 1er février 2024, nous atteignons le numéro 200 du jeu !

Pour cette occasion, je vous propose une recherche et une participation un peu plus consistantes (et non « conséquentes » ! ;-)).

 

Voici un texte comportant tous les homophones du mot « cent ».

À vous de le copier et corriger (en ne changeant que les mots « sans », « sang », « cent », etc.).

Un matin, sang personnes se réveillèrent s’en savoir comment elles c’en étaient sorties vivantes. Parmi elles, une femme, cent le sou. Elle se leva et sentit une énergie étrange, comme si le sans qui coulait dans ses veines était devenu magique. Sens était fini de la misère ! Elle se dirigea vers le centre du village, où elle découvrit une source mystérieuse d’où jaillissaient des paillettes d’or par paquets de sent.

— Je s’en que la chance a tourné, se dit-elle.

Personne ne sans aperçut et elle sens fut sans se retourner. C’est ainsi qu’on c’en sa vie évoluer cent regrets.

Envie de participer ? Copiez et corrigez le texte, puis envoyez-le-moi si vous le souhaitez.

La reprise des dictées « pour soi »

Voici les résultats du sondage effectué en octobre-novembre au sujet des dictées proposées le soir en atelier ouvert à tous.

Pour télécharger le résultat de ce sondage, cliquez SONDAGE DICTÉE SANS-FAUTE.

Je vous proposerai donc à partir de janvier 2024 des dictées qui auront lieu de préférence le mercredi soir, mais aussi de temps en temps un autre jour de la semaine. L’horaire sera toujours de 20 h 30 à 21 h 30.

J’essaierai de proposer au moins une fois dans l’année une dictée en journée pour la personne l’ayant demandé.

La participation sera de 5 € payables d’avance. Les personnes le souhaitant pourront choisir de s’inscrire pour toutes les dictées de l’année au tarif de 30 €.

Pour les « élèves » de Sans-Faute ayant pris au moins 10 heures de cours particuliers, l’accès aux dictées sera offert avec les cours pendant un an. 

8 dates dans l’année seront proposées.

Calendrier prévisionnel

– Mardi 9 janvier 2024

– Jeudi 29 février 2024

– Mercredi 3 avril 2024

– Mercredi 29 mai 2024

– Mercredi 3 juillet 2024

– Jeudi 29 août 2024

– Mercredi 2 octobre 2024

– Vendredi 29 novembre 2024

Ce calendrier est susceptible de modifications, mais le moins possible…

Vous aurez la possibilité de vous inscrire très bientôt.

Les différents cas d’accord du mot « arrière » selon ses différentes natures grammaticales

Image annonçant l'écriture de "arrière" dans l'expression "arrière-grands-parents"

Le mot arrière se distingue par sa capacité à revêtir différentes natures grammaticales, ce qui entraîne des variations dans les cas d’accord de ce mot.

  1. Arrière peut tout d’abord être adjectif, mais adjectif invariable :

Lorsqu’il est utilisé comme adjectif, arrière qualifie souvent une position postérieure par rapport à un objet ou une personne. Par exemple, nous parlons de « roues arrière » pour désigner les roues fixées à l’arrière d’un véhicule, ou de « siège arrière » pour indiquer les sièges à l’arrière d’une voiture, ou encore de « pattes arrière » d’un animal et de « points arrière » en couture.

Dans tous ces cas, comme vous le constatez, arrière est invariable, bien qu’adjectif.

  1. Arrière peut aussi être adverbe :

Arrière peut également fonctionner comme adverbe, c’est-à-dire qu’il va modifier un verbe pour exprimer un mouvement ou une direction vers l’arrière. Par exemple, lorsque nous disons « se pencher en arrière », arrière indique le mouvement de recul ou de déplacement vers la partie postérieure. On le retrouvera sous cette forme d’adverbe dans des expressions comme « avoir le vent arrière », « regarder (ou rester) en arrière », « faire machine (ou marche) arrière ».

Là encore, en tant qu’adverbe, arrière sera invariable.

  1. Arrière peut également être un nom :

Lorsqu’il est utilisé comme nom, arrière désigne généralement la partie postérieure d’un objet ou d’un être vivant. Il est alors précédé d’un déterminant, singulier ou pluriel (l’, les, un, des, nos, ses, etc.), et s’accorde donc au pluriel. On pourra parler des arrières dans les sports d’équipe, des arrières de véhicules ou dans l’expression « protéger ses arrières ».

Lorsque arrière est employé comme nom, il peut donc être accordé au pluriel.

      4. Arrière peut être une préposition :

Utilisé comme préposition, arrière indique une relation spatiale de positionnement à l’arrière d’un objet ou d’une personne. Par exemple, lorsque nous disons « se tenir à l’arrière de quelqu’un » ou « être assis à l’arrière de la salle ».

Là encore, arrière restera invariable, puisque toujours employé au singulier.

  1. Enfin, arrière peut être une interjection :

Nous l’employons alors pour arrêter le mouvement de quelqu’un et surtout dans le but de le faire reculer, en nous écriant simplement : « Arrière ! ».

Cette fois encore, il n’y aura pas lieu d’accorder.

Conclusion :

Le mot arrière illustre parfaitement la capacité de la langue française à jouer avec les différents rôles grammaticaux d’un mot pour exprimer une gamme de significations variées. En tant qu’adjectif, nom, adverbe, préposition ou interjection, arrière nous permet de décrire des positions, des directions ou des relations spatiales à l’opposé de l’avant.

Et l’on retiendra que seul son emploi sous forme de nom (donc précédé d’un déterminant) accepte l’accord au pluriel.

Dans tous les autres cas, arrière demeure invariable.

Le jeu en formation

Jeux pour formation

Aimez-vous jouer en formation ? 

Une chose que j’aime particulièrement dans mon activité de formatrice, c’est préparer des jeux.

Les inventer et les créer parfois, mais aussi utiliser et détourner des jeux existants.

Des exemples ?

  • Les cartes de Dixit sont extraordinaires pour libérer l’écriture, surtout si on laisse aux participants le choix de leur carte ;
  • Celles du Pictionnary sont idéales pour travailler le vocabulaire bien sûr, mais aussi la structure de la phrase, les accords ;
  • Le jeu de l’oie, les dominos, les cartes, offrent des possibilités inépuisables de jeux, par exemple pour s’entraîner en conjugaison ;
  • J’aime bien utiliser les Textodingo également, pour réviser les natures de mots… et rire un bon coup ;
  • J’ai aussi créé une sorte de jeu de rôle/jeu de simulation qui permet de réviser un grand nombre de notions, que j’introduis au bout d’une dizaine de séances.

Cela prend du temps, mais c’est agréable à faire et on ne répétera jamais assez les bienfaits du jeu dans les apprentissages.

En effet, ils favorisent :

  • la motivation ;
  • le maintien de l’attention ;
  • la mémorisation ;
  • la participation, etc.,

tout en apportant une dimension émotionnelle essentielle pour apprendre. Sans parler du plaisir et de tout ce qui est développé en même temps dans les relations entre les joueurs.

Si vous voulez en savoir plus sur les bienfaits du jeu en formation pour adultes, cet article apporte des éléments intéressants.

Parce qu’on a tous droit au plaisir de jouer en formation ! Que ce soit en cours particulier ou en formation en groupe, des adaptations sont toujours possibles pour introduire des activités sous un aspect plus ludique qu’un exercice (ce qui n’exclut pas de faire aussi des exercices pour automatiser les raisonnements et les connaissances).

Et vous, avez-vous des expériences, des bons souvenirs de jeux en formation à partager ?

Prêt(e) à vous lancer dans une remise à niveau si ça devient un plaisir (en plus de celui de se voir progresser) ? Contactez-moi pour une ou plusieurs séances !

S’ils sont consécutifs, c’est qu’il y en a plusieurs…

On entend très fréquemment des phrases construites sur le modèle suivant :

Pour la deuxième année consécutive, j’y animerai des conférences.

Cet acteur a été récompensé pour la huitième année consécutive.

 

Dans ces phrases, le mot consécutif n’est pas employé de manière correcte. En effet, ce mot, dans le sens « successif », s’emploie au pluriel.

Ainsi Le Robert en ligne indique :

« au pluriel. Qui se suit dans le temps. Pendant six jours consécutifs. »

Et Larousse.fr nous dit :

« 1. Se dit de plusieurs choses qui se suivent sans interruption dans le temps : Dormir dix heures consécutives. »

 

CQFD : si cela concerne plusieurs choses, alors cela s’emploie au pluriel !

 

On n’emploiera donc pas le mot consécutif quand on parle de la Xe année de suite.

Pour les phrases données ci-dessus en exemple, on préférera donc des expressions comme : « de suite », « d’affilée », ou bien on formulera le nombre d’années dans une tournure au pluriel.

Pour la deuxième année d’affilée, j’y animerais une des conférences.

Cet acteur a été récompensé pour la huitième année de suite. Cet acteur est récompensé depuis huit années consécutives.

Attention, le mot consécutif peut s’employer au singulier lorsqu’il indique une conséquence, c’est autre chose…

 

Envie d’en savoir plus sur ces mots qu’on emploie mal ?

Lisez mon mini-cours sur ce sujet : Ces mots qu’on emploie mal.

 

Ou bien planifions une heure de cours ensemble : réserver un cours.

« Dû à » ne s’emploie pas comme « due to » en anglais.

étiquette montrant la différence entre dû à en français et due to en anglais

« Dû à » ne s’emploie pas comme « due to » en anglais.

√ Je constate de plus en plus souvent une confusion entre la tournure anglaise « due to » et l’expression « dû à » dans la construction de phrases en français.

√ En français, le participe passé « dû » se rapporte à un nom et a une valeur d’adjectif. Il s’accorde d’ailleurs avec le nom auquel il se rapporte.

Ainsi, on pourra dire :

Les fissures de ma maison sont dues à la sécheresse.

– L’augmentation du coût des marchandises, due au coût de l’énergie, est durable.

– Nous regrettons notre retard, aux difficultés de transport.

– Les dégâts sur les routes sont dus à la tempête.

On remarquera au passage que seul au masculin singulier porte un accent circonflexe.

Mais on ne pourra pas employer « dû à » dans le sens de « en raison de », « à cause de », comme dans les phrases suivantes, incorrectes :

Dû à la sécheresse, ma maison a des fissures.

Dû aux difficultés de transport, nous sommes en retard.

Dans le cas de cette construction, « dû » devrait dans la première phrase se rapporter à la maison et s’écrire « due », mais ce n’est pas la maison qui est due à la sécheresse, donc cela n’aurait pas de sens. Il faudra donc employer autre chose en français.

On pourra dire :

En raison de la sécheresse, ma maison a des fissures.

À cause des difficultés de transport, nous sommes en retard.

 

→ À retenir : « dû à » se rapporte à un nom et s’accorde avec ce nom.

5 conseils pour bien se relire

Vous ne savez pas par où commencer ? Comment vous y prendre ?

Vous avez l’impression que vous ne voyez plus rien ?

Ces quelques conseils pourront vous aider à relire méthodiquement vos écrits et à éviter des erreurs.

N’oubliez pas que le secret principal, en cas de doute, c’est de REMPLACER : un pronom par un autre, un verbe par un autre, un temps par un autre, etc. Cela permet en général d’éclaircir les choses et de déduire la bonne graphie, le bon accord.

Et puis, si ça ne suffit pas, faites-vous aider ! Je suis à votre service pour répondre à vos questions.

Téléchargez le document des 5 conseils ici : 5 conseils pour bien se relire.

 

5e dictée « pour soi »

✍️ On se retrouve bientôt pour une nouvelle dictée ! ✍️

😄 Vous avez déjà participé et vous y prenez goût ?
😄 Vous n’avez jamais participé et vous aimeriez bien vous défier un peu ?

Inscrivez-vous vite, c’est rapide et c’est gratuit !
Il suffit de remplir les deux ou trois lignes de ce formulaire.
👉 https://lnkd.in/etYNBHH4

🤓Un moment convivial et bienveillant, ouvert à tous ceux qui veulent rafraîchir ou entretenir leurs connaissances en orthographe. 🤯🥵🥶😉
Je compte sur vous !

 

Ne découpez plus vos amis en rondelles !

Mais arrêtez de découper vos amis en petits morceaux ! 🍴🍞
« … il vous partage ses retours. »
« … je vous partage mes apprentissages… »
« Je vous partage six leçons… »
« … nous avons le plaisir de vous partager l’interview… »
« Je vous partage… » Ah bon ? Vous partagez les gens ?
❗️ Chaque fois que je lis ce « je vous partage », j’ai en tête l’image de gens qu’on découpe en rondelles comme des saucissons, ou comme des tranches de cake, ou comme des parts de gâteau ou de pizza… Bref ! vous avez compris l’idée, vous voyez l’image. 😲
❗️ Car placer « vous » ainsi avant le verbe revient à dire : « je partage “vous” » ou « je partage “à vous” », « vous » pouvant être pronom COD, mais également COI.
❗️ Mais on ne partage pas quelqu’un ou à quelqu’un.
👍 Soit on partage AVEC quelqu’un (dans ce cas, celui qui parle est inclus dans le partage) : « Je partage un bonbon avec ma sœur. »
👍 Soit on partage ENTRE des personnes (dans ce cas, celui qui parle est exclu du partage) : « Je partage un biscuit entre mes trois enfants. » (Si, si, ça se fait, tous les parents d’au moins deux enfants reconnaîtront qu’on est parfois amenés à des partages de mini choses en encore plus mini choses, sinon « c’est pas juste » !)
Donc, on ne dit et on n’écrit pas : « je vous partage », mais… ? « Je partage AVEC vous » cette information, mes photos de vacances, ce bon plan, etc. »
😉 Tiens ! et si vous partagiez cet article avec vos amis pour qu’ils ne vous découpent plus en rondelles ? 😉

3e dictée bienveillante

dictée le vendredi 29 septembre à 20 h 30

Pourquoi « bienveillante » ?

Parce que bien souvent le mot « dictée » réveille des complexes, des souvenirs douloureux de honte de ses erreurs et de la gêne.

Pour éviter cela, je vous propose un exercice convivial où vous n’aurez pas à montrer votre copie ni dire vos erreurs si vous ne le souhaitez pas. Les participants sont là pour rafraîchir leur mémoire sur des règles lointaines ou pour remettre au clair des confusions et apprennent parfois de nouvelles choses.

Un petit temps de dictée (autour de 160 mots), tranquille, chez soi, sur sa feuille, près de son écran, suivi d’une correction personnelle à partir du texte projeté et commenté.

C’est aussi l’occasion de poser des questions sur des doutes récurrents, des interrogations, etc.

Inscrivez-vous à la prochaine ! Formulaire d’inscription 3e dictée